1# L'emploi Il me tendit ces morceaux d'articles de presse.
Le grand mensonge
Les patrons français - et notamment lies grands - ont plus tôt et plus largement que les autres joué sur la masse salariale pour réduire leurs coûts de production et résister à la crise. Conséquences un taux de chômage rarement atteint, une perte de savoir-faire dans les entreprises, un ralentissement de la consommation, une crise des régimes sociaux, un manque à gagner fiscal pour I'Etat... Mais au fait, pourquoi cette soudaine nécessité de réduire les coûts de production ? Pour faire face à la concurrence internationale dans un contexte d'inéluctable mondialisation des échanges, bien sûr !
Et Si tout cela n'était qu'une construction artificielle, la mise en oeuvre d'une théorie économique dominante venue des Etats-Unis, une forme de dérive de la pensée unique occidentale. Si la crise mondiale était davantage une crise financière et de société qu'une véritable crise économique ? Si la mondialisation des échanges, imposée par les Américains (qui ont su largement s'en protéger à leurs partenaires pour leur faire payer l'accès au développement d'une quarantaine de pays susceptibles de relayer les marchés saturés de leur propre zone économique, n'avait été ni une fatalité ni la cause réelle des débauchages massifs réalisés au cours de la décennie ?
Autant de questions qui valent d'être posées à la veille de tourner la page du millénaire. Autant de questions que nombre d'analystes commencent de traiter à l'image de M.G, professeur au Conservatoire des arts et métiers, auteur de Emploi: le grand mensonge et d'un rapport remis en 1996 au ministre du Travail intitulé " De l'activité à l'emploi par l'insertion ". M.G, qui était l'invité de la dernière assemblée générale de la chambre de commerce et de l'industrie de Villefranche, n'hésite pas à dénoncer 7 anticlichés sur la mondialisation, la croissance, l'emploi, la formation et le temps de travail. De fait, les analyses de M.G. nourrissent la réflexion. Pour lui, la globalisation, c'est d'abord une intégration au sein des grandes régions du monde. Si les entreprises françaises exportent 25% de leur production, cela signifie aussi que 75 % sont consommés sur place. En outre, 70 % de nos exportatIons sont dirigées vers les pays d'Europe de l'Ouest, au sens large, où les conditions sociales sont comparables aux nôtres. Au total, 93 % de la production européenne sont consommés en Europe. L'impact de la globalisation sur les économies doit donc être fortement relativisé. Les causes des difficultés sont d'abord internes. Un territoire crée le développement par sa propre dynamique économique. " Cessons donc de chercher des boucs émissaires dans la paille de la mondialisation ou de la technologie pour mieux nous cacher la poutre de nos responsabilités ", souligne l'auteur du Grand mensonge. Et d'insister sur le fait qu'en Europe, le taux de chômage varie du simple au triple selon les pays, ce qui montre bien que les causes du chômage sont d'abord endogènes.
Chômage d'abondcance
Pour M.G, on vit aussi un véritable chômage d'abondance. Le produit intérieur brut a en effet augmenté de 75 % depuis vingt ans alors que le chômage a quadruplé. La crise vient du fait que l'on veut entrer dans l'avenir à reculons sans rien changer à nos organisations et à nos comportements. On a tout essayé pour lutter contre le chômage. Sauf de s'attaquer aux racines du mal en mettant sur la table les questions tabous, politiquement incorrectes. C'est le grand mensonge par omission ". Et M.G. de dénoncer quelques-unes de ces omissions. Le fait, par exemple, que la moindre croissance des pays européens depuis vingt ans soit tout aussi liée au baby-krach que les trente glorieuses l'avaient été au dynamisme du baby-boom. La conjonction du vieillissement et de l'effondrement de la jeunesse se traduisent par une croissance molle et fluctuante, par une demande de renouvellement insuffisante à compenser les pertes de consommation d'équipement des jeunes ménages. Autre mal dont pourrait être atteinte notre société une surabondance de diplômés et face à une pénurie de professionnels qui sévirait en France plus qu'ailleurs. Et de rappeler les conclusions de M.B. " La grande masse des emplois dans une économie industrielle suppose des compétences acquises sur le tas en quelques semaines et exige, non pas une accumulation de faits et d'idées, mais la capacité d'apprendre en agissant ". Et pourtant, la France serait atteinte de la maladie du diplôme, " une épidémie dont les symptômes sont que, moins un diplôme vaut, plus il est nécessaire de l'avoir. L'avoir ne donne pas grand chose, mais ne pas l'avoir empêche tout ". M.G. professe donc que c'est l'insertion qui développe la compétence et facilite l' employabilîté. Selon lui, il faut former en entreprise pour insérer. Le gouvernement doit, quant à lui, créer des activités nouvelles et concourir à la réhabilitation de l'image et du statut social et financier de certains métiers dévalorisés.
Et : " Jésus-Christ , fait-il parti des quelques cas marginaux ? ".
Il retourna ses pensées vers l'Ouest: L'Amérique. Ce pays là n'était-il pas le boucémissaire. Le système l'avait-il imposé ou y avions nous adhéré. Est-ce l'Amérique ou les supers entreprises de tous pays? Les USA ont-il imposé le zappeur pour la télé; la bagnole, les farines animales ?...
Je lui dis: " Et la justice ? ". Ils disent tous que c'est une justice de riche, et la notre une justice fraternelle.
La première est une justice de riche. Tout le monde le sait, rien à cacher. La deuxième est une justice de riches copains, ou on nous fait croire qu'elle n'est qu'une justice de copains. Si réellement elle n'était qu'une justice de copains, on ne verrait pas les politiques se disputer sur les affaires de Corse avec les magistrats.
Il est évidant qu'ils ont attrapé " le coup de soleil corse ".
Je lui dis: " La voix populaire désigne Valence comme la limite de la justice, ce qui est évidemment faux dans l'absolu. Regarde ta courbe de Gauss. La justice a peut-être cette forme là: Inexistante pour les très très riches (ils sont peu nombreux), et pour les très très pauves (ils sont morts). Elle existe en " gros " pour les gens normaux qui n'en ont pas besoin.
Il rétorqua: Mais si la courbe était la n°2, les 2 courbes de Ralaigh.
Je lui dis: Sois rassuré. La voix populaire dit aussi que la justice n'appartient qu'à Dieu. Et les hommes ont des images métaphoriques fortes: La nature reprend ses droits, la nature se venge. Ici aussi, nous retrouverions le dieu vengeur.
Car la voix populaire dit aussi: Dieu est en toutes choses. Et si les hommes ont choisi la voie du sous-développement, Dieu ne va pas leurs enlever cette liberté.
Portant un homme Gandhi, ne se prétendant pas du Christ a bien mis l'accent sur le " sermon sur la montagne ". Et la religion dit: Dieu a fait l'homme à son image. Ce que fait l'homme le fait-il à son image (la sienne et par voix de conséquence celle de Dieu). Que manque-t-il à l'image pour être la réalité?
Le Dieu d'Amour, Jésus Christ est inaccessible. Ainsi pour beaucoup d'hommes, un bout de violence semble nécessaire. Il y a ceux qui l'officialisèrent dans la religion: La Jehad, et ceux qui la pratiquèrent sans l'officialiser: Les religions chrétiennes. Et si le pape demande pardon, c'est qu'aujourd'hui l'église de pierres lui pèse. Sur la frontière de l'affrontement Est-Ouest une représentation de Jésus-Christ avec épée, le peintre avait-il oublié la parole du Christ sur le mont des olivier: Range ton épée.
Il est tellement inaccessible que ceux qui se prétendent de lui l'appellent en Dieu vengeur: Le cavalier de l'Apocalypse. N'ont-ils pas compris que " vient ", c'est " vient dans nos coeurs ". Quand tous les hommes seront imprégnés de Jésus Christ, alors Jésus-Christ sera là, puisque tout homme verra dans l'autre Jésus Christ. Et Jésus Christ n'est pas imbu de sa personne au point de vouloir être Jésus. D'ailleurs Christ nous informe qu'il est indifférent à ce que nous nous appelions, Nord, sud, Est, Ouest.
Il avait retrouvé du travail à 450 km de ses fleurs. Et il allait me parler de ce temps là.Je lui dis : " Tu n'es pas devenu fou puisque tu es là ".Je lui dis : " As-tu fait écrire quelqu'un ? ".Il hocha la tête.
Je lui dis : " Alors donne, çà t'évitera de te répéter " .