L'ennuie
Lev Sarnikoff
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  Lev Sarnikoff
L'ennuie
Le grand frère « animait » maintenant la table.
Il ne trouvait pas la chose particulièrement gênante car il avait souvent rien à dire. Mais il n’aurait pas trouvé déplaisant que soit organisé un tour de table. Mais n’étant pas chef de famille, il ne soumit pas cette idée qu’il aurait peut-être fini par trouver contraignante. Là aussi les années passèrent. Il passa aussi du temps dehors à dormir dans la grange d’un fermier, dans la cabane d’un berger (mort depuis longtemps),sous la tente, dans le presbytère, dans une grotte, à la belle étoile.

Ce fut le temps des samedis ennuyeux, à ne pas quoi savoir-faire avec des copains et des week-ends en balade dans une autre vie : Le temps des scouts. L’un mourut d’une hépatite attrapée à la suite d’une perfusion sanguine, qui s’était avéré nécessaire après un accident d’arme : Le pistolet de la table de nuit d' un père protecteur de son patrimoine était chargé. La balle sectionna l’artère fémorale. Ils portèrent le cercueil. Enfant il ne pouvait pas imaginer ce que pouvait être la douleur d’une mère, d’un père. Maintenant il essayait de se convaincre : « Tous les enfants sont mes enfants ». Il ne comprenait pas cette guerre ou l’on disait : « Pas de mort dans notre camp ». « Nous sommes pourtant tous les enfants de la même terre. Celui qui meurt, c’est mon fils ». Et il pleurait de ne pas arriver à pleurer. La perfection serait de n’être qu’un. Mais nous naissons « divisés ». Nous sommes confrontés à notre « égoïsme ». Si le mot égoïsme n’ était pas dans le dictionnaire . Que serions-nous si nous n’avions pas à nous vaincre nous-même : « L’ennui ».



Il me dit : « Quel est cet homme qu’on entend parler à voix basse à coté ? A qui parle-il ? Personne ne lui répond ». C’est un homme qui parle tout seul. On ne comprend pas ses paroles. Il se met parfois à parler en plein milieu de la nuit. Personne n’y prête attention. On ne sait pas pourquoi il est là. Cà fait très longtemps qu’il est là. Peut-Être qu’il aurait du sortir depuis longtemps. Mais il ne demande rien, et on ne lui demande rien. Il ne reçoit pas de visite. « A-t-il atteint l’éternité en ce lieu ? » Le diable existerait pour celui qui veut trouver un responsable à ses fautes. Et le diable n’existerait pas, pour celui qui veut faire le mal sans y croire ou qui veut se convaincre que le mal ne peut pas l’atteindre. N’en est-il pas de même pour Dieu ? « Qui n’est pas avec moi est contre moi «  Un avocat lui avait dit : « J’ai le chapelet dans la poche droite, et mon couteau dans la poche gauche ». Il avait sourit, car il pensait encore une fois que la décision de jeter le canif ne pouvait pas venir de lui. Alors, tout d'un coup il s'arrêta de parler. Il n’était pas sur que sa poche soit vide (je voyais sa main bouger). Mais il se souvint que Jésus avait retenu la main de celui qui voulait le défendre de son épée. Et si pour tous ces actes relatés un seul avait connu sont contraire, Jésus n’aurait pas 2000 ans. Je lui dis : « Avais-tu quelque chose dans tes poches avant d’arriver ici ? » Il n’avait rien dans ses poches, car il attendait toujours qu’elles se remplissent. Il me dit: « Jésus peut-il mourir ? » Tésalcoalt est-il mort pour toi? Si la civilisation meurt qui dira que Jésus est vivant? Un sac en plastique contenant de la nourriture a crissé dans la nuit, laissant penser qu’elle était occupée par un être non identifié. Il a allumé la lumière. Il a vu que le sac avait seulement glissé de la table. Au petit matin, je lui ai dit : « As-tu eu peur cette nuit ? ». Il avait eu peur, mais seulement parce qu’il se demandait quelle était cette vie dans le sac ? Et surtout qu’allait-il en faire ? Il se souvenait que de grosses araignées venaient parfois dans sa chambre se mettre au frai l’été. Au début, il faisait intervenir son frère aîné. Puis il eut le courage de les capturer en leurs posant un bocal dessus. Ensuite il faisait glisser sous le bocal une feuille de papier suffisamment rigide. Ensuite, il ouvrait la fenêtre, et il rejetait l’intrus dans un autre monde. Et il procédait de même pour tous les intrus ( sans se préoccuper si l'intrus avait des ailes). Je lui dis : Ne manges-tu pas de viande ? Il mangeait de la viande. Mais il n’en raffolait pas. Il la savait nécessaire à son corps, et respecter la vie c’était aussi respecter le corps soutenant son âme. Et son âme n’avait besoin que d’être soutenue. Il aimait le sucré. Dans le livre du zoologue Desmond Morris, il s’était identifié comme descendant du singe se nourrissant des bais sauvages des arbustes. Il n’existe qu’une race de singes chasseurs. Lui il n’aurait jamais pu manger de viande sans l'atténuer, sans la masquer ou sans la dénaturer par le goût des légumes. Et il s’était imaginer refaire ce que Maxwell, le physicien avait fait avec les soldats d’un régiment écossais : Mesurer leur tour de poitrine pour en établir la forme de la répartition. Il se disait qu’on pourrait faire de même avec la viande. Pourrait-on déterminer si une nation est plus belliqueuse qu’une autre par sa consommation de viande ? Il avait posé la question à un ami asiatique, bouddhiste. Il lui avait répondu, qu’il n’était pas interdit de manger de la viande d’animaux morts. Il lui avait dit que les abattoirs étaient tenu par des musulmans, et que les hommes savaient s’arranger avec leurs consciences. Ce même ami ne comprenait pas que l’on puisse manger Jésus Christ. Ils avaient discuté, pour essayer de trouver une solution. Puis, bien plus tard, il en avait conclut que le dieu de son ami devait être plus évolué que le sien. Il en fut même convaincu. Mais son Dieu était Jésus Christ. Il n’avait pas de raison de le quitter, comme il n’y aurait pas eu de raison de quitter sa mère pour avoir rencontré une mère moins crétine. C'est donc ça le syncrétisme ! « Tu ne tueras point » n'était pas suffisamment explicite. « Tu ne laisseras pas l’autre tuer à ta place ». Il ne se voyait pourtant pas assommant un lapin, saignant une poule. Il s’était forcé à assister à la mort de veaux dans un abattoir. Il avait vu comment pour augmenter la productivité, 2 veaux montaient dans le wagon. L’abatteur créait un stress immense à la bête encore vivante. En effet, il commençait par abattre la bête de devant. La seconde, prise de panique tentait de sauter du wagon. L’abatteur s’y reprenait à 3 fois avec le pistolet d’air comprimé avant de réussir le bon coup assommant la bête entre les 2 yeux. La productivité allait à l’encontre du respect de la vie. La vache qui attendait la mort, voyait ses congénères en 2 morceaux à l’autre bout de la chaîne. Si par malheur, suite à un incident, la chaîne s’arrêtait, c’était parfois pendant plus de 5 minutes que la bête, vache, mouton, cochon restait en présence des découpés immobilisés sur les chaînes. Comment osons-nous manger de la viande, et n’osons-nous pas regarder la bête dans les yeux avant de la tuer ? Pourquoi n’apprenons-nous pas la prière des indiens d’Amérique chassant le bison : « Bison, tu es de la prairie. Tu manges l’herbe. Pour que je vive, il je ne mangerait qu'un bout de toi, et je donnerai le reste à l' abbé Pierre » . J’ai rencontré un ancien restaurateur au bord du lac. Il m’a dit: « Cà fait des années que les paysans nourrissent les bêtes avec du « toutaliment ». L’homme sans le vouloir a recréé le paradis terrestre. Les protéines animales ont envahis le lait: Pas besoin de manger de viande. « C’est une blague » me dit-il ? Madame Dominique Voitniet, ministre verte a rencontrer un chasseur de Macdo. Je lui dis : « Je ne connais pas cet oiseau ». Homme, tu ne voudrais pas que tout ça t’arrive. Pourtant, tout ça c’est toi qui l’as battis. Tu as tué tous les bisons. Tu as tout voulu pour toi. Tu te fatigues à vouloir être beau en soulevant des poids. Ta sueur ne fait que partir en fumée. Quand tu peux avoir la forme en montant un escalier, tu prends l’ascenseur. Quand tu peux te sentir bien en marchant, tu roules dans ta voiture. Quand tu peux manger quelque chose de bon, tu te remplis la panse et tu jettes... Tu te fatigues à essayer de perdre des kilos que l’on ne t’a pas forcé à prendre. Tu pourrais les perdre sans dépenser les richesses de la terre. Tu veux des muscles pour être beau. Tu veux bien de l’autre, mais sans sortir de chez toi. Tu veux bien de l’autre mais sans avoir à offrir ta nourriture. Tu veux bien de l’autre mais sans avoir à échanger une parole. Tu crois l’avoir trouvé dans la télévision, dans le téléphone... Et un jour tu t’aperçois que tu es tout seul. Tu vis dans ton château. Tu dis : « Je suis riche ». Tu dis : « C’est l’heure de manger ». Tu sorts du château pour acheter du pain. Mais point de boulanger. Tu es le seul riche. Ne sais-tu pas faire du pain ? Tu devrais aimer faire, et parce que tu aimes faire, être le premier à faire. Mais tu as voulu être le premier sans aimer faire. Tous les moyens ont été bons, dont celui de passer par des substances au monde d'un instant. Aimer faire appartient à l’éternité. Etre le premier appartient au même instant.
Intermède.
Au jeu olympique de 1933, Jesse Owens venait de mordre la ligne pour la deuxième fois dans la phase éliminatoire du saut en longueur. Luz Long , le champion allemand s’approcha de lui. Il voyait Jesse crispé.Il lui serra la main et il lui conseilla de traçait une ligne en amont. Ainsi à son troisième essais Jesse se qualifia. « Ce qui importe, ce n’est pas de gagner mais de participer. L’essentiel dans la vie n’est pas de gagner mais de lutter avec courage » (Pierre de Coubertin).
Les WC étaient dans le couloir. En sortant, il avait vu un homme essayant de rentrer dans une chambre. L’homme saoul lui demanda à quel étage il se trouvait. Il lui répondit :
« Au premier ».
L’homme rugit: « Alors ma chambre est au-dessus».
Lui: « Veux-tu que je t’aide à ouvrir la porte ? ».
L’homme : « Viens boire un café chez moi ».
Il prit sa sacoche dans sa chambre. L’homme vit le piano électronique. « Tu fais de la musique ? Moi je m’appelle Johnny, comme Johnny. J’ai tous ses disques. C’est mon pot. Il a 7 maisons. Quand il se déplace, il a 14 serveurs. Viens, on va boire un coup dehors. J’ai de l’argent. J’ai 100 briques. J’ai tenu un club Johnny ».
Lui : « Tiens, je te donne mon dernier disque ».
L’homme : « Je le donnerai bien à ma femme. Mais je n’ai pas de laser. Ecrits pour moi dessus: A ma Christine, de ton Johnny... Je ne sais pas écrire ».
Il écrivit donc une espèce de dédicace.
L’homme aurait fait 15 ans de prison après avoir tenté d’assassiner son père légionnaire. Il exercerait le métier de coffreur.
Ce jour là, n’ayant pas de réveil, il n’ était pas allé au travail. Sa femme l’auvait viré depuis le début de la semaine ? Ce sont ses parents adoptifs qui lui auraient fait des entailles sur les bras. Il aurait deux enfants de 12 et 14 ans. Ils prirent un café au Kébab du coin de la rue. Il avait eu l’idée de le faire manger. Mais Johnny insista aussi pour boire un verre de vin. Mais Johnny, saoul laissa échapper le verre qui se brisa. Le jeune patron était visiblement très embêté. Le patron lui dit : « Je suis arabe, je ne veux pas de problème ». Ils ramassèrent les morceaux. Johnny ramassa aussi un bout de verre. Lentement il serra entre le pouce et l’index et le majeur le bout de verre, comme pour s’en servir d’outil coupant. Les secondes s’écoulèrent. Enfin, Johnny se décida à poser le morceau de verre dans la pelle. Ils se rassirent. Il lui demanda ce qu’il avait bu dans la journée. Johnny énuméra toutes les boissons ingurgitées. Il lui demanda quelle boisson il préférait. Johnny aimait le « sperme de femme » (Ce qui en dit long sur ses connaissance en « physiologie ») . Johnny avait la haine. Johnny avait vu les ordinateurs dans la chambre. Johnny répéta : « J’ai la haine. Tu peux m’écrire un bled seller. On partagera l’argent ». Il lui répondit : « Pour que je puisse comprendre ce que tu as à raconter, tu devrais commencer par aller te coucher ». Johnny ne voulait pas aller se coucher. Johnny voulait casser la tête du black qui lui avait vendu la montre qui n’était pas à l’heure. Maintenant Johnny voulait acheter une pile pour la montre. Il marchèrent jusqu’au café tabac à 100m plus bas. Il faisait chaud. En cours de route il demanda à Johnny s’il aimait l’eau. Johnny comprit qu’il ne s’agissait pas de l’eau pour boire. Johnny n’aimait pas l’eau car Johnny avait eu une mauvaise expérience dans son enfance. Johnny lui dit avoir peur de l’eau même sous la douche. Johnny demanda à la vendeuse de lui changer la pile. La vendeuse ne voulait pas ouvrir la montre. Johnny demanda un couteau au bar. Johnny réussit à ouvrir sa montre, mais en se coupant légèrement. Il lui prit la montre des mains, pour la donner à la vendeuse. La trotteuse trottait. La montre affichait 16h15 au lieu de 17h15. Il pensa que les montres du black étaient toutes restées sur l’heure d’hiver. Il avança la montre d’une heure. Il referma le boîtier, et il redonna la montre à Johnny qui s’occupait à payer à boire à deux retraités jouant aux cartes. Il le laissa là, pensant qu’il avait assez passé de temps, et qu’il ne pouvait rien faire de plus. Il passa voir l’accordeur de piano qui aussi en louait pour des concerts. Pour garder le contact avec le monde, il l’aidait à numériser un piano, c’est à dire à rajouter des capteurs sous le clavier, pour pouvoir jouer silencieusement et entendre et répéter les morceaux enregistrés sur l’ordinateur intégré au piano. L’accordeur le laissait jouer sur le piano de concert italien Fasioly. Ce jour là l’accordeur avait au moins 20 pianos dans son magasin. Il lui expliqua comment sentir qu’un piano était bon ou mauvais. Le timbre des notes dans les graves et les aigus était différent pour chaque piano. Mais il n’avait jamais remarqué que lorsque l’on frappait une note sur les bons piano, celle-ci, après être monté en intensité sonore sur la frappe, remontait une deuxième fois en puissance avant de redescendre. L’accordeur lui expliqua que ce phénomène était bien plus marqué sur les vieux pianos, car dans le passé le compagnon s’occupait de travailler la table d’harmonie en bois d’épicéa pour chaque note. Cette table d’harmonie était concave au moment de la pose. La tension des cordes pouvait atteindre 15 a 25 tonnes suivant que la note était aiguë ou grave. Les cordes exerçaient une pression sur la table d’harmonie au travers du chevalet qui transmettait le son de la corde à la table. La pression de l’ensemble des cordes faisait que la table perdait sa concavité. Il arrivait que l’instrument devienne une casserole. En effet, le risque était que sous une pression trop forte la table d’harmonie se retourne de l’autre coté, qu’elle devienne convexe. La pièce cylindrique, la cheville qu’avec une clef spéciale l’accordeur faisait tourner pour monter ou descendre la tension s’enfonçait dans plusieurs couches croisées d’un bois encore différent, le hêtre, qui supportaient la tension de 15 a 25 tonnes répartie sur toute la longueur de la cheville. Il avait découvert cette prière de François d’Assise. Très haut, Tout puissant, bon seigneur, à toi les louanges, la gloire, l’honneur et toute bénédiction! Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures, spécialement messire frère le Soleil, qui fait le jour et par qui tu nous éclaires. Et il est beau et rayonnant avec grande splendeur. De toi Très Haut, il porte signification! Loué sois-tu, mon Seigneur, pour messire le Vent et pour l’Air et le Nuage et le Serein et tout temps, par lesquels à tes créatures tu donnes le soutien. Loué sois-tu, mon Seigneur, pour notre soeur l’Eau, qui est fort utile et humble et précieuse et chaste. Loué sois-tu, mon Seigneur, pour messire frère le Feu, par qui tu éclaires la nuit. Et il est beau et joyeux et robuste et fort. Loué sois-tu, mon Seigneur, pour notre mère la Terre, qui nous porte et nous mène, et qui produit des fruits divers avec des fleurs colorées et l’herbe. Louez et bénissez mon Seigneur et remerciez le et servez le avec grande humilité.(François d' Assise en a rajouté d'autres strophes … dont une sur la mort).
Il revint à son enfance. Toute la famille était réunie.Le frère aîné continuait à animer la table. Il avait les bonnes blagues et comme depuis longtemps tous les talents d’amuseur... Il faisait les animations radiophoniques des fêtes et foires régionales, des fêtes de l’école, et de clubs : danse, handicapés... Ce talent lui avait malheureusement permis de s’affranchir de toutes les menues « corvées » de la maison. Il était au-dessus du lot, admiré des filles, envié des garçons qui faisaient pales figures dans les sketchs, chansons... Ils étaient dans une école religieuse : La Sainte Famille. Il se souvint du tube d’une fête de Noël dont il me chanta les deux premières mesures : « Tante Jeanne a un beau parapluie, elle le caresse et elle dort avec lui ». La chanson était accompagnée « admirablement » à la guitare. Il se souvenait aussi de la chanson qu’il aimait le plus : « L’enfant qui cherche dans le sable... Ses yeux sont dans le lointain... Il voudrait être marin ». Il se souvenait de toute la mélodie.
Sœur Jeanne était professeur d’Anglais. Les sœurs étaient-elles devenues folles du grand frère ? Il avait une certaine fierté à voir un frère aussi doué dans les spectacles. Mais il ressentait aussi un peu de gène pour ceux qui entouraient ce frère « trop ». En famille il le trouvait encombrant. Le frère aîné était dans une section littéraire. Lui, il était dans une section scientifique car nul en Français, et moyen en mathématique, physique. Il avait son monde de bricolage au grenier.

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